Le maire de Jerez, Mamen Sánchez, accompagné de la vice-présidente de Cirjesa, Laura Álvarez, a présenté le projet du Centre de recherche, de développement et d’innovation du moteur de Jerez (CIDIM), un pôle technologique promu par la ville de Jerez qui fait partie des projets avec lesquels la ville opte pour les fonds européens du plan de relance, Transformation et résilience du gouvernement espagnol.

Le projet, doté d’un budget de 41 millions d’euros, a été préparé par le cabinet de conseil Akanz Partners et dans sa conception, l’architecte Ainhoa Araus et l’ingénieur Leopoldo Zambonino ont collaboré. La présentation du CIDIM a réuni une large représentation du monde de l’automobile et des membres du gouvernement local.

Le centre d’innovation et le centre technologique du moteur de Jerez est un projet PERTE, acronymes qui identifient les projets stratégiques pour la reprise et la transformation économiques. Sa qualification de PERTE permettrait aux fonds européens de faire face à une partie des 41 millions d’euros d’investissement nécessaires à son exécution.

« Il s’agit d’un projet stratégique en raison de sa grande capacité à porter sur la croissance économique, l’emploi et la compétitivité de l’économie, en plus de sa forte composante de collaboration public-privé. Le projet CIDIM de Jerez a une approche transversale et participative des différentes administrations, et des acteurs publics et privés », a expliqué le maire. Le projet a été élaboré « à partir du dialogue » pour sa co-conception basée sur les apports des secteurs liés au monde de l’automobile.

Le projet CIDIM comprend la construction d’une deuxième piste en dehors du circuit, l’amélioration des installations actuelles et de la voie intérieure, la construction d’un bâtiment unique, qui réunira un ensemble de nouveaux équipements (Move Hub) « pour devenir le centre de référence mondial dans le secteur automobile, la mobilité intelligente et la durabilité », a expliqué Mamen Sánchez.

Le maire a défini ce projet comme unique au monde avec lequel il veut attirer les grandes équipes, les grandes entreprises du secteur automobile, « pour qu’elles ne nous regardent pas comme un banc d’essai ou une piste pour les essais de leurs véhicules mais comme le lieu pour imaginer et faire de ces avancées technologiques une réalité réalité , de sa conceptualisation, de son développement, de son diagnostic, d’un lieu pour les tests de production, les améliorations de la marque, les présentations et pourquoi pas, également à partir d’ici, sa commercialisation mondiale », a-t-il expliqué.

L’économie circulaire différenciera et identifiera ciDIM de Jerez des autres projets d’économie d’énergie durable. « Nous serons le premier complexe autonome au monde à recycler ses propres déchets pour la production de biocarburants », a ajouté le maire.

Le bâtiment unique conçu par l’architecte Ainhoa Araus sera situé dans le circuit entre les deux portes d’accès, comme un socle, dans un espace qui occupe maintenant un parking intérieur du circuit. Le centre Move comprendra des programmes d’entrepreneuriat, de formation et d’emploi. Quatre lignes R&D&I ont été programmées. Un premier de production d’hydrogène par électrolyse, un second de production d’eau par des systèmes de captage dans l’atmosphère, un troisième projet de stockage de batteries au lithium et un quatrième projet de biomasse et de centrales photovoltaïques.

Le projet CIDIM comprend la construction d’une usine de recyclage de pneus avec la technologie espagnole. Cette usine utilisera non seulement des pneus de l’extérieur, mais aussi ceux générés par le circuit lui-même.